mercredi 31 janvier 2007

Bientôt : Au delà de la rue des Saint-Pères - un grand reportage sur les marges de la Boboblogie


Les Echos de la Boboblogie sont fiers d'annoncer la parution prochaine d'une série d'articles illustrés que notre grand reporter Aldonor a rédigé à l'issue de ses voyages sur les frontières (et au delà) de la Boboblogie.

Dans l'immédiat, il a bien voulu répondre à quelques questions sur le sens de son action.

Les Echos de la Boboblogie (EB) : Aldonor, vous allez bientôt faire, pour nos lecteurs, le récit de quelques expéditions que vous avez menées au delà de la rue des Saint-Pères et de la rue de Sèvres, et même, ai-je cru comprendre, jusqu'à la rive droite. Je suis sûr que, tout comme moi, de nombreux lecteurs s'interrogent sur les raisons d'une telle geste. Qu'est-ce qui vous motive, Aldonor ? La curiosité insatiable ? la volonté de se dépasser, le désir de gloire ? ...

Aldonor (A) : Je crois que c'est un peu tout cela à la fois, Aldor, et surtout une pulsion irrépressible de voir, de connaître, de comprendre : qui sont ces gens qui vivent en dehors des cinquième et sixième arrondissement ? Comment vivent-ils ? Que font-ils ? Comment peut-on, non pas seulement en théorie mais très concrètement, quotidiennement, vivre sur le rive droite ? N'y a-t-il pas, en dehors de notre mode de vie et du "vélo, réso, dodo" qui nous est cher, d'autre modes de vie et de faire ? Ce sont toutes ces questions qui m'ont poussé , un jour, à partir pour aller voir "comment c'est, ailleurs".

EB : On pourra bientôt lire vos reportages et en regarder les images mais, en un mot, quelle principale leçon retirez-vous de vos voyages ?

A : J'en retire, Aldor, une grande confiance en notre capacité à mieux nous comprendre un jour. Les habitants du septième arrondissement par exemple, sont évidemment très éloignés de nous par bien des aspects qu'il serait... irrespectueux, d'une certaine manière, de nier : nous ne partageons ni leurs façons de voter, ni leur style Vieille France, ni leurs hôtels particuliers... Pour faire bref, ils ont Sciences-Po et nous avons la rue d'Ulm ! Et pourtant... Et pourtant quand, traversant la rue des Saint-Pères, vous continuez à vélo dans le rue de Grenelle, le changement de monde ne saute pas aux yeux : ils sont différents, c'est certain, vous le sentez, mais que de points communs ! !

EB : Et pensez-vous, comme semblait nous l'annoncer récemment Natalia Quolibet-Sisteron, qu'un jour arrivera où des habitants du septième arrondissement pourront rejoindre la Boboblogie, voire des institutions comme "Les Oui-Oui associés" ?

A : Je ne dis pas que ça se fera forcément et encore moins que ça se fera vite mais, sur le fond, je crois que c'est possible - à tout le moins que ça n'est pas inconcevable.

EB : Merci, Aldonor, pour votre franchise, et à très bientôt pour vos reportages.

A : Merci, Aldor.

vendredi 19 janvier 2007

Entretien avec Théodule Madelon-France

Le célèbre boboblogueur Théodule Madelon-France ayant accepté de répondre à quelques questions, les Echos de la Boboblogie ont la joie de publier l'entretien exclusif qu'il nous a accordé.

Les Echos de la Boboblogie (EB) : Théodule Madelon-France, bonsoir, et merci d'avoir accepté de nous recevoir et de répondre à nos questions.

Théodule Madelon-France (TMF) : Ca n'est rien, Aldor. J'ai plaisir à aider les débutants...et puis vous êtes devenu un incontournable, au sein de la boboblogie, depuis votre entretien avec Natalia...

EB : Merci, Théodule ; il est vrai que, grâce aux propos favorables qu'il a suscité chez votre amie Natacha, cet entretien a eu un certain écho ; peut-être est-ce aussi dû au fait que la boboblogie, aussi étonnant que cela paraisse, ça n'est pas grand-monde...

TMF : Pas grand-monde, pas grand monde... Il ne faut pas exagérer ! Les boboblogueurs existent, je vous assure ! D'ailleurs, moi même, j'en ai rencontré !

EB : Je n'en doute pas, Théodule, mais laissons peut-être là cette question pour parler un peu de vous.

TMF : C'est un sujet qui m'est cher, en effet, en dépit de ma modestie.

EB : Je rappelle donc que vous avez des activités très variées : vous faites des livres, des films, de la musique et des pique-niques [??], des blogs, des colloques et de l'assistanat parlementaire, des podcasts et des émissions de radio et de télévision,
vous êtes administrateur et secrétaire général de l'Institut Pascal Madelon-France, du nom de votre grand-père, vous êtes enfin - last but not least - le seul Français ayant atteint le grade de grand Pokémon doré au célèbre jeu "Tuez les tous" - ce qui ne vous empêche pas d'aller de temps à autres faire de grands reportages sur des sujets sérieux comme le Cambodge ou l'Arménie... Est-ce que tout ça n'est pas trop hétéroclite, trop brouillon, pour être sérieux ou même sincère ?

TMF : C'est un reproche qui m'est souvent fait, mais je ne le comprends pas très bien : veut-on absolument, Aldor, que les hommes (et les femmes) soient unidimensionnnels ? Faut-il vraiment que chacun ne soit qu'une chose ? C'est une conception étrange. Et bien non ! On peut très bien, et sans rougir (car j'ai senti votre moquerie) être Grand Pikachu d'or (et non pas Pokémon doré, Tss !) à "Tuez les tous" et, dans le même temps, militer contre la peine de mort ; on peut très bien écrire des livres tellement sérieux que personne ne lit (ce qui en est la preuve), et simultanément faire des blogs rigolos ; on peut tout à la fois organiser de grands colloques et épuiser ses nuits dans des mondes virtuels. On peut, en un mot, et aussi extraordinaire que cela puisse paraître au flaneur du Luxembourg que vous êtes, aimer le cinquième arrondissement, et ne pas être pourtant insensible au charme des Alpilles, ou à celui du Luberon.

EB :
Je suis personnellement convaincu par votre plaidoyer en faveur de la multidimensionnalité mais que répondrez-vous à ce qui voient dans cette multiplicité des intérêts la marque d'un désintérêt général et dans cet appétit pour tout l'indice d'une incapacité quelque peu puérile à aimer vraiment quelque chose ?

TMF : C'est une vraie question, Aldor, que soulevait déjà Natalia, l'autre jour, lorsque elle vous disait : "Nous ne sommes pas des intellectuels engagés ; nous sommes des blogueurs connectés". C'est vrai qu'on nous reproche notre légèreté et notre manque de sérieux - je veux dire d'esprit de sérieux. Eh bien moi, j'assume tout cela. J'assume de ne pas être un militant militaire, de ne pas être soumis à la discipline d'un parti, de ne croire aveuglément à aucune doctrine ; j'assume ma liberté et j'en suis fier : ça n'est pas nous qu'on embrigadera dans des chemins tortueux au nom de la croyance à un idéal qu'il faudrait croire sur parole.

EB : Et que répondez vous à l'argument de puérilité ?

TMF : J'aime jouer, c'est vrai, et me perdre dans des mondes qui suspendent le quotidien. Pourquoi faudrait-il en avoir honte ? Tous les hommes aiment cela.

EB : Au nom de mes lecteurs, il me reste à vous remercier, Théodule Madelon-France.

TMF : Merci à vous, Aldor, et bravo pour cette excellente initiative.

Propos recueillis le 29 janvier 2007

Second Life et Ségolène


La nouvelle ayant causé une certaine émotion au sein de la Boboblogie, Les Echos sont allés voir l'avatar secondlifien de "Désirs d'avenir".

Pour le moment, c'est une grand déception. En fait de Ségolène, je n'ai pour le moment rencontré que des créatures s'interrogeant sur la question de savoir s'il faut laisser s'exprimer, au nom de la liberté de parole, ou faire taire, au nom de la protection des libertés, les militants du Front national.

C'est une vraie question, que d'autres infos viennent éclairer - mais ça n'est pas ce que nous cherchions.

jeudi 18 janvier 2007

mercredi 17 janvier 2007

Entretien avec Natalia Quolibet-Sisteron - Première partie

Les Echos de la Boboblogie (EB) : Bonsoir, Natalia Quolibet-Sisteron, et merci de bien vouloir recevoir en mon humble personne les Echos de la Boboblogie.

Natalia Quolibet-Sisteron (NQS) : J'en suis ravie, Aldor, et en profite pour souhaiter bonne chance aux Echos.

EB : Natalia, vous êtes une des figures de proue de la boboblogie française. Blogueuse, podcasteuse, flickreuse, secondlifeuse, néthiqueuse,videocasteuse, nettiquetteuse, rien de ce qui est geek ne vous est étranger...

NQS : J'avoue que ces technologies m'intéressent et m'amusent mais il n'y a pas que cela ! J'ai aussi un coeur, des sentiments et une conscience...

EB : J'allais y venir. Vous êtes en effet, et ce n'est pas un de vos moindre titres, secrétaire générale de l'association "Les Oui-Oui associés". Pourriez-vous nous en dire un mot ?

NQS : Bien volontiers. "Les Oui-Oui associés" est une association regroupant des personnes de bonne volonté partageant un idéal de bonheur, de paix et de prospérité pour tous...

EB : Voilà certes un noble objectif !

NQS : ... cette association est ouverte à tous ceux qui partagent ses finalités, et on peut y adhérer même sans habiter le cinquième ou le sixième arrondissement.

EB : Bonheur, paix et prospérité pour tous ! Vous devez vous faire beaucoup d'ennemis à définir pareil objectif ! Vous ne craignez pas qu'on vous accuse de jeter de l'huile sur le feu ou de prendre trop ouvertement parti ?

NQS : C'est vrai que nous gênons. Mais, comme disait Saint-Just, il faut de l'audace, et du courage ! Regardez l'effet de serre... il faut en cesser avec les rustines et les solutions de compromis ! Ce que nous disons, nous, aux Oui-Oui associés, et beaucoup en prennent ombrage, c'est qu'une solution doit être trouvée, qui respecte le droit fondamental des pays industrialisés à conserver leur niveau de vie, le droit fondamental des pays en voie de développement à accroître le leur, et le droit inaliénable de nos consciences à être tranquilles...

EB : ... peut-être la difficulté est-elle de concilier ces diverses approches ?...

NQS : A-t-on seulement essayé ? Et puis, chacun son métier : Les Oui-Oui associés ne prétendent pas mettre les mains dans le cambouis de l'histoire ; ils lancent des suggestions dans le ciel des idées. C'est aux politiques qu'il revient de les mettre en oeuvre. Nous ne prétendons pas être des intellectuels engagés ; nous sommes des blogueurs connectés.

EB : Merci, Natalia Quolibet-Sisteron, de ce point de vue et de cet éclairage.

NQS : Merci, les Echos de la Boboblogie, et n'oubliez pas de voter pour mon vidéocast.

Propos recueillis le 17 janvier 2007.


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